Si tu fermes les yeux, comment sauras-tu que la balle viens vers toi?

Suite de Welcom in the joker class

Mon deuxième cours de la journée et aussi deuxième cours dans la classe Joker s'avérait être un cours de sport. Je n'avais rien contre le sport personnellement, j'aimais même beaucoup me défouler sur le terrain mais il y avait des jours où mon humeur était trop mauvaise pour pratiquer une quelconque activité physique. Aujourd'hui elle était plutôt bonne au début de la journée mais s'était peu à peu dégradée à force d'écouter ce petit démon de Kurai déblatérer bêtises sur bêtises. J'avais chaque seconde l'impression que j'allais l'étrangler! Lui et moi n'étions pas les meilleurs amis du monde! Le cours précédent avait été un cours de science. C'était là-bas que j'avais fait mon entrée et j'avais bien senti ce que les autres élèves se posaient question sur question à mon sujet. Je n'avais adressé la parole qu'à Yuki, la jeune fille avec laquelle j'avais fait équipe pour l'exercice de science et à ses charas, ainsi qu'à Kurai, cela allait de soi. Les autres élèves n'avaient pas eu la joie de m'entendre leur parler. J'étais devenu de plus en plus taciturne à force de supporter ce silence incessant à la maison, je communiquais même avec mes parents parents par SMS. Bientôt il faudra que je leur envoie des lettres pour qu'ils n'aient pas à supporter le bruit du téléphone qui vibre. Quelle famille! Kurai lui, était déchaîné, autant à la maison qu'à l'école, et l'idée de ce cours de sport le rendait encore plus joyeux parce qu'il allait pour s'éclater! Dans les autres cours il devait se faire calme mais pas en sport. Dans les escaliers, j'avais discuté avec lui d'un moyen de montrer à mes parents qu'un peu de bruit n'allait pas les tuer. Il m'avait proposé de mettre une bombe sous leur lit... Kurai, imbécile, là ça allait vraiment les tuer! C'est l'inverse que je veux! En suite il m'avait proposé de mettre la chaîne hi-fi à fond les ballons. Ils allaient m'engueuler et le silence allait revenir. Il fallait vraiment que je les secoue! Vraiment, vraiment! Quand nous sommes arrivés au gymnase, nous étions en train de rire. Il avait réussit à me mettre de meilleur humeur! Même si il était un peu idiot, il était capable de faire des petits miracles, ce Kurai! En poussant la porte du vestiaire, je le remercia.
-Mais de quoi? J'ai rien fais.
Avait-il répondu. C'était vraiment une petite teigne que n'acceptait pas d'entendre qu'il avait fait quelque chose de bien! Mon petit Kurai. J'avais rapidement changé de tenue et était allé rejoindre les autres dans la salle de sport. Il y avait les élèves de ma classes et ceux de la classe de coeur. Yuki m'avait prévenu que notre classe et celle de coeur seraient jumelés car nous n'étions pas assez nombreux pour faire ce cours seuls. il y avait quelque chose dans ma poche, je le sortis. Une partition? Je le roula en boule et le jeta à la poubelle au passage.
-C'était quoi? Me demanda Kurai.
-De papier brouillon. Lui repondis-je.
J'avais menti. Et alors?
Je me rapprocha du groupe. Deux élèves discutaient. L'une disait qu'elle avait trop peur de voir la balle foncer sur elle et donc elle fermait les yeux. Je me garda de lui répondre: "mais si tu fermes les yeux comment tu fais pour éviter la balle?" m'enfin franchement! Cette école était censée être la meilleure de la région. Laissez moi rire, si les élèves déblatèrent des bêtises plus énormes que celles de Kurai c'est qu'il y a comme un problème. Kurai se cachait derrière moi pour rire. Je l’attrapa d'un geste rapide. Il s'arrêta de rire et m'expliqua que les conversations de certains élèves étaient vraiment tordantes. Y a pas photo! Lui il peut planer et écouter librement tous le monde parler sans être embêté, je préférerais être à sa place. Les bruits se turent: le professeur venait de faire son entrée. Kurai se posa sur mon épaule:
-Tu devrais peu être lui expliquer que tu as changé de classe.

Tu marchas pendant un bon moment sans avoir de destination particulière. Non, disons plutôt que tu te dirigeais vers ta case comme une automate. Tes pensées étant à moitié tournées vers ton cher petit frère, l’autre vers ton travail et vers le nouveau. Puis, tu te demandas encore pourquoi Satoshi n’était pas venu ce matin. Peut-être était-il malade? Dans ce cas-là tu souhaitas qu’il ne le soit pas trop.
Bref, tu te retrouvas devant ton casier et tu y déposas tes choses pour prendre ton linge de sport. À tes côté voletait ta petite Chisiki qui bavassais assez gaiment et essayais de te tirer de la lune. Yami, lui se contentait d’observer les autres. Ta shugo verte remporta la bataille et tu redescendis sur terre. Le cours allait surement être mouvementé comme presque tous ceux que tu avais avec des gens de la classe de Cœur. Ce groupe comptait quelque bagarreur. L’un d’entre eux t’avais même pris un peu en aversion après que tu l’ais battu à la cours. Son score au 50 mètres était de 6,62 secondes et tu avais fait 6,47 secondes. Il n’avait pas du tout apprécié de se faire battre par une fille qui avait près de 10% de moins que lui et qu’il n’était pas très bonne dans les autres sports. Depuis ce temps-là, il se plaisait à te dire des âneries ou des bêtises. Mais, il s’arrangeait pour que le prof ne s’aperçoive de rien. Mais, tu l’ignorais, préfèrent regarder Chisiki voltigé.
Bref, tu te rendis au vestiaire et mis ton uniforme de sport. Il t’allait vraiment bien, même si tu n’y faisais gère attention. Tu te rendis dans le gymnase regrettant un peu de ne pas être à l’extérieur pour courir un peu avant le cours. Il n’y avait pas grand monde dans la salle au haut plafond quand tu y es arrivé, mais bientôt d’autres virent se joindre au quelque personne arrivé d’avance. Tu fis quelque échauffement avant de courir un petit sprint. Un simple aller-retour du plus petit côté du gym, mais il te fit du bien. La cours te semblait être le meilleur des sports. Sentir le vent dans tes cheveux, sur ton visage et tes muscles se contracté pour te donner toujours plus de vitesse… aucun autre sport te permettais de laisser ton esprit s’évadé ainsi ni te donnais un tel sentiment de bien-être et d’euphorie. Lorsque tu n’allais pas bien où que tu te sentais trop triste, tu sortais et courrais, c’était ta façon d’amoindrir ta peine… ça et te caller dans des calculs ou de la matière scolaire.
Peut-être certains te trouvaient-ils bizarre d’accomplir un tel rituel avant le début du cours, mais tu t’en fichais. Une voix que tu connaissais bien ce leva derrière toi, une voix moqueuse :

- Tu veux amadouer le prof pour qu’il te donne une meilleur note ou quoi? T’sais, t’a pas besoin de te dandiner comme ça!

Tu l’ignoras totalement, mais tu surpris le regard mauvais que Yami envoya au jeune homme. Il était un peu en colère. Chisiki, elle évidement, s’indigna tout haut du commentaire du sportif. Mais, tu étais imperméable à l’insulte que t’envoyait ce garçon… Te dandiner et puis quoi encore! Il aurait bien besoin d’un cours d’insulte cet idiot! Tu vis entré Ideyoki et il jeta quelque chose au passage. Il discutait avec Kurai. Tu te retournas et vit le prof entré en même temps que tu recevais une boule de papier derrière la tête – une gracieuseté d’on sait qui probablement! Encore une fois, tu fis comme si de rien n’était et alla jeter le morceau de papier avant de t’assoir sur un banc en attendant que le professeur prenne les présences.


[Désolé, c’est pas fameux ^^" ]